Conception Innovante (C-K)

QAMAQI mobilise les meilleures théories et pratiques sur le pilotage et le management de projets innovants, en particulier la théorie nouvelle de la conception : la théorie C-K (Concept-Knowedge), développée aux Mines-Paris Tech. Celle-ci insiste sur le fait que nous ne pouvons plus nous appuyer sur des connaissances (K) et des concepts (C) stabilisés. Notre contexte actuel de transformations rapides impose en effet de raisonner dans l’inconnu. Nous devons donc à la fois renouveler nos concepts (ou imaginaires, là où se forment de nouvelles idées et pistes d’action) et nos connaissances (mobilisées pour concrétiser ces idées), en nous affranchissant des cadres de référence classiques. Ce raisonnement dit de « conception innovante » implique aussi de procéder systématiquement à des allers-retours entre l’espace C et l’espace K pour éviter un double écueil classique :

  • les effets de fixation: nous restons souvent bloqués sur un nombre limité de solutions et d’alternatives, piégés par le poids de nos représentations et de nos connaissances existantes. Le raisonnement de conception innovante oblige à déverrouiller le questionnement de départ, à se libérer de l’existant, en procédant à une expansion de l’espace conceptuel qui ouvre à de nouvelles solutions.
  • la « production sauvage » d’idées sans portée opérationnelle (le cas de nombreux exercices de créativité !) : l’exploration conceptuelle est toujours accompagnée de l’identification des connaissances nécessaires à la transformation de cette exploration en projets (double expansion de l’espace C et de l’espace K).

Un raisonnement à adopter d’urgence si, comme QAMAQI, vous voulez sortir de la répétition et ne plus tourner en rond ! « Réconcilier l’imagination et la pensée rationnelle, le brin de folie et le technico-scientifique » (Elmar Mock et Gilles Garel – La Fabrique de l’Innovation) : Yes We Can, avec cette fluidité entre « l’état gazeux » (attitude du rêveur), « liquide » (attitude du réaliste), et « cristallin » (attitude critique) ! Pour reprendre l’expression de Michał SEPE Wręga, graffeur polonais, la création est cet « équilibre entre l’émotion et le calcul, entre le geste imprévisible et une technique patiente, fruit de l’expérience ».